Une charte emploi comme levier de recrutement pour nos adhérents

Dernière mise à jour : 5 oct. 2021

Nous vous proposons quelques chiffres à l’échelle de la Région, qui permettent de mieux comprendre l’état du marché de l’emploi sur le bassin de Meyzieu. En réponse à ces problématiques de recrutement, l’AIRM organise avec ses partenaires des événements liés à l’emploi, la formation et l’insertion, et recense les entreprises qui souhaitent se mobiliser sur ces sujets.

Le constat : de nombreux secteurs peinent à recruter en Auvergne-Rhône-Alpes

Restauration, industrie, agriculture... près de 41% des PME de la région rencontrent des difficultés de recrutement, d'après la dernière enquête semestrielle de la CCI d'Auvergne-Rhône-Alpes. Une situation qui pourrait pénaliser la reprise économique.

Extrait du journal Le Dauphiné Libéré - 06 sept. 2021

Analyse de l’enquête Pole Emploi « besoins de Main d’œuvre 2021 »

L’enquête annuelle “Besoins en Main d’œuvre” pour les mois à venir, menée auprès des entreprises par Pôle Emploi Auvergne-Rhône-Alpes constate :

-> Les entreprises de la région ont dans leurs cartons 324 000 projets de recrutements envisagés en 2021.

-> plus d’un quart des entreprises de la région interrogées envisagent de recruter (26 %).

Pour Pôle Emploi, il convient en effet “de rappeler que les effets de la crise due au coronavirus sur l’activité des entreprises sont très différents selon les secteurs.” Et même si Pôle Emploi regarde “avec prudence les anticipations de besoins en main d’œuvre pour 2021”, les anticipations sont là.

-> Un autre indicateur est aussi à prendre en compte : au niveau national, ces intentions d’embauches s’élèvent à 2,7 millions de personnes, soit 30 000 de plus que l’enquête similaire réalisée avant la crise du Covid en 2019.

-> Les secteurs qui annoncent le plus vouloir recruter en Auvergne-Rhône-Alpes sont : les secteurs de l’agriculture et de l’industrie agro-alimentaire (14%) ; du support aux entreprises (13%) ; de l’hébergement et la restauration (12%) ; de la santé et l’action sociale (12%) et du commerce (12 %). Ils sont immédiatement suivis de la construction (8%) et de l’industrie (7%).

-> Reste qu’avant même la reprise, une bonne part des entreprises s’affichent déjà tétanisées et estiment que 47% de leurs projets de recrutement vont être difficiles ! Il ne s’agit là que d’une moyenne, ces craintes grimpent à des niveaux extrêmement élevés dans la construction (70 %), la santé et l’action sociale (67 %), le transport et la logistique (51 %), l’industrie (49 %), le support aux entreprises (49 %), l’hôtellerie et la restauration (40 %).

Tout semble indiquer que la crise a encore accentué l’inadéquation entre l’offre et la demande d’emplois dont souffrait déjà notre pays avant la pandémie. Outre le manque de candidats, les principaux freins identifiés par les employeurs sont “ le manque de qualification et des problèmes de savoir-être. “